Antoine PAYER

Antoine PAYER

Eigenschaften

Art Wert Datum Ort Quellenangaben
Name Antoine PAYER
Beruf Braumeister und Müller in Vouziers
Religionszugehörigkeit katholisch

Ereignisse

Art Datum Ort Quellenangaben
Geburt 1. Oktober 1729 Chauvency-le-Château, Montmédy, Meuse, Lothringen, Frankreich nach diesem Ort suchen
Tod 2. November 1813 Vandy, Ardennes, Champagne-Ardenne, Frankreich nach diesem Ort suchen
Heirat 25. Mai 1751 Charleville, Marne, Champagne-Ardenne, Frankreich nach diesem Ort suchen

Ehepartner und Kinder

Heirat Ehepartner Kinder
25. Mai 1751
Charleville, Marne, Champagne-Ardenne, Frankreich
Marie-Louise SAVARY

Notizen zu dieser Person

Beruf Maître brasseur-Meunier à Vouziers Biografie BRASSEURS A SEDANConnue dès l'antiquité des égyptiens, peut-êtretransmise par la communauté phocéenne de Marseille, la recette de lacervoise, boisson fermentée à base de céréales, a été assimilée parles celtes et gaulois.. Le tonneau a été longtemps réservé à safabrication et son transport.Bien que la fabrication domestique soitrépandue dans la Gaule devenue romaine, des brasseries artisanales secréent . Détruites par les invasions barbares du II siècle, ellesrenaissent progressivement, en particulier dans les communautésreligieuses qui considèrent la bière comme un aliment indispensable àleur alimentation quotidienne. C'est le cas de l'abbaye de Mont-Dieupar exemple. C'est aussi le cas de l'abbaye d'ORVAL, toujoursproductrice aujourd'hui.Sous Henry-Robert de La Marck, les brasseurs àSedan sont au nombre de quatre. Entre 1576 et 1595, ils passent à dixmembres. Les princes de Sedan s'intéressent à cette activité.Le 1eraoût 1588, Charlotte La Marck signe une ordonnance interdisant devendre les bières sans être afforées, c’est-à-dire autrement qu’auprix fixé officiellement et les droits publics ayant été perçus.Le 15mars 1592, Charlotte de La Marck et Henri de La Tour publient lerèglement de cette profession, qui forment à cette époque unecorporation de huit maîtres : Philippe de Lessau, Gilles Laurent,Henri l’Egyptien, Guillaume Blanchot, Pierre de La Rue, PierreBelienne, Walerand Beda, Jean Dehé.On distingue alors deux sortes debière, la bonne et la commune. Le poinçon de la bonne doit contenircinq quartels de grains dont un tiers de froment et deux tiers d’orge,avec deux livres de houblon. La bière commune doit comprendre troisquartels de grains, moitié froment et moitié orge. La bière doit êtrereposée six jours avant d’être livrée au revendeur et doit d’abordêtre goûtée et «tastée » par les maîtres esgards.Le 31 janvier 1507,le Père Norbert, chroniqueur, note qu’Henri de La Tour, avant departir en voyage, réunit son Conseil extraordinaire et corrige lerèglement de 1592 : « on deffend à toute personne de brasser avantd’avoir fait chef d’œuvre, et on enjoint au corps desdits maîtresbrasseurs d’établir deux jurés pour la fabrication de la bière ».Ajoutons qu’à cette date, l’impôt de deux sols six deniers pour chaquetonne de bière est abaissé à un sol six deniers.Plusieurs autresordonnances sont publiées. Le 17 janvier 1600 et le 29 avril 1609 àpropos de prix, le 11 juillet 1620 touchant les prix et lesrèglements. Le 15 avril 1614, Henri de La Tour permet aux bourgeois debrasser la bière chez eux à condition de ne pas en vendre. Le 13 avril1618, une nouvelle ordonnance fait « défense aux brasseurs etboulangers d’acheter grains au marché sinon deux heures après sonouverture, et aux bourgeois d’acheter plus d’un setier ». Le 28 août1624, Elisabeth de Nassau, régente de la principaurté de Sedan pourson fils Frédéric-Maurice, signe une ordonnace sur les brasseurs. Le31 août 1624, c’est le Conseil de Police, c’est-à-dire la Municipalitéqui, sur les plaintes des patrons de brasseries de Sedan, part enguerre contre la bière d’Yvois (Carignan). Il défent « aux brasseursd’Yvois d’amener de la bière à Sedan, et aux habitans d’en achepter,comme étant trop échauffante et enivrant ceux qui en buvoient. Cettebière se vendoit un sol tournois, plus chère que celle des brasseursde Sedan » (Norbert).Fabert, après le rattachement de la principautéde Sedan à la France, publie à son tour le 20 août 1645 puis le 4septembre 1650 des ordonnances « pour la défense de la bière de cetteville ».En 1646, l’arrêt royal établissant le Dijonval (manufacturefabricant des draps) exempte de tous droits la bière fabriquée dans labrasserie de l’établissement. Le développement de l'industriemanufacturière dans la ville de Sedan et aux alentours est un élémentfavorable pour la consommation de la bière. Plusieurs fabricants dedrap sont aussi brasseurs, tels [Abraham Drouin] et [Jean BaptisteLabauche].Plusieurs meuniers se font aussi brasseurs dans lesArdennes, ainsi [Jean Savary], [Jean Bertèche], [Antoine Payer], ou[Nicolas Félix Brincourt] pour ne citer que ces quatre familles liéesentre elles par des alliances matrimoniales.Le 12 juin 1691, PierreGuérin acquiert le bail d’une brasserie, à l’enseigne « à la charrue», auprès de Anne Péchenart, veuve de Jean Levasseur qui l’avaitlui-même acheté à Pierre David en 1673. Cette brasserie est situéedans l’ancienne rue des Aydans, actuellement rue de Bayle.Le contexteest favorable à l'activité brassicole. En 1709 et 1710, le manque devin favorise une forte consommation de bière. Les brasseurs de laville réalisent des profits considérables et se voient imposés unecontribution supplémentaireEn 1706, la brasserie Docquin est crée ruedu Temple. C'est au départ un complément d'activité pour cettefamille. Cette petite brasserie urbaine, crée au bon moment pard'anciens ouvriers tondeurs de drap qui ont tâté également des métiersd'avoués ou de perruquiers (!), est reprise ensuite de père en fils :[Thierry Docquin], puis ses deux fils [Charles Louis Henry Docquin] et[Jean Louis Docquin], puis [Louis Docquin], etc.Avec la Révolution,plusieurs abbayes sont fermées et vendues comme biens nationaux. Lafacilité de trouver du matériel de bonne qualité permet aux brasseursde consolider leur activité. Mais avec la pénurie de grains, lestreize brasseries de Sedan doivent restreindre leur activité, voirefermer pendant quelques mois.Le XIX siècle voit le nombre de brasseursaugmenter. La bière est la boisson du peuple et pénètre aussi dans lesmilieux bourgeois, même si le vin s'impose pour les réceptions et lesfêtes. "La bière étant l'ordinaire, et pour ainsi dire la seuleboisson des habitants des cinq cantons de l'arrondissement, lesbrasseries y sont fort nombreuses" ("Sedan Pittoresque" - 1842).Labière est vendue longtemps en "quarts" de 50 litres et en "caques" de100 litres et livrée par des chariots, tirés par des chevaux. Puis, leconditionnement en bouteille prend le pas.Entre le maltage, le broyagedu malt, le brassage, la cuite ou ébullition, la réfrigération, lafermentation et la mise en tonneau, la fabrique brassicole fonctionnevingt-quatre sur vingt-quatre même si la présence requise est variableselon les opérations. Le brassin (malaxage du malt, du houblon et del'eau) nécessite que l'équipe soit présente, et l'ébullition demandeune surveillance pour s'assurer que la température est constante.AVendresse, [Jean Louis BAUDELOT] , fils du régisseur des forges deBairon puis d'Haraucourt, invente un réfrigérant qui révolutionne lafabrication de la boisson. Jusqu'alors , les brasseurs devaientattendre toute une nuit après l'ébullition du liquide et avant sa miseen fermentation, que la température descende dans de vastes bacs. Avecle "baudelot" (tubes de cuivre qui communiquent entre eux et àl'intérieur desquels circule de l'eau de source), l'opération ne dureplus qu'une heure et demi. La fabrication de ces appareilsréfrigérants est confiée aux ateliers Vauché, à Glaire près de Sedan.L'eau devenue chaude au contact du liquide bouillant est récupéréetrès souvent pour un usage domestique par le brasseur, soncontremaître et ses ouvriers.[Charles Docquin], président du Syndicatdes Brasseurs Ardennais, devient également Président du SyndicatNational des Brasseurs et prépare à ce titre la présence de cetteprofession dans l'exposition universelle de 1900, à Paris.Le métiers'industialise, les technologies évoluent rapidement et demandent desinvestissements considérables. Les entrepreneurs se regroupent. Labrasserie Docquin devient la brasserie Moreau - Docquin puisNoël-Moreau-Docquin. Elle cesse son activité avec la guerre de1914-1918 pendant laquelle le matériel a été réquisitionné et pillépar les allemands.Index des pages L'Arbre en Ligne utilise le logicielGeneweb 5. Selon la loi Informatique et Libertés, toute personnefigurant sans son consentementsur un Arbre en ligne peut exiger de sonpropriétaire un retrait immédiat, pour elle et ses enfants mineurs.

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Titel Burghardt
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Hochgeladen 2014-10-29 10:31:14.0
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