Vincent CHAMPANHET

naissance: Pierre CHAMPANHET mourut avant 1442.

Il laissait deux fils, dont Vincent, et une fille, Gabrielle, qui fut mariée par son frère, avant 1442, avec Jean ANDRE, fils de Guillaume, - le contrat fut reçu par Me Jean TURRI, notaire à Aubenas. Gabrielle passa quittance de ses droits paternels et maternels à son frère, le 16 Janvier 1441, sur la place d'Antraigues, en présence de noble Jean d'Ucel.

(Archives de l'Ardèche - Pierre ROCHETTE - registre de 1441- f° 133)

Vincent CHAMPANHET prit la ferme d'un droit sur le vin, à lever dans les paroisses de Montpezat et Burzet. La peste et la mortalité qui s'ensuivit rendirent cette affaire désastreuse. Il ne recueillit pas de quoi payer sa ferme et se préparait à sortir du royaume, lorsque Jean NICOLAY, fermier général de ce droit (père du chancelier du Royaume de Naples, et Premier Président de la Cour des Comptes de Paris) lui fit remise de 22 livres tournois.

Vincent CHAMPANHET fournit son frère comme caution pour le reste du prix.

(Archives de l'Ardèche - Pierre ROCHETTE - registre de 1445- f° 12)

Le 7 Février 1447, probablement pour achever de payer, il vendit au prix de 15 florins, un domaine sis à St-Vincent, comprenant maisons, granges, jardins, prés, vignes et bois "chatanet".

L'acte fut passé sur la place d'Antraigues, en présence de nobles Hugon d'ARLEMPDES et Jean d'UCEL, seigneur de Craux (?). Ce domaine avait appartenu à Giraud GAYNE, puis à Pierre CHAMPANHET.

(Archives de l'Ardèche - Pierre ROCHETTE - registre de 1446- f° 26)

Vers le même temps, , en 1452 et 1456, Jeanne et Laurence CHAMPANHET étaient religieuses au monastère de Ste-Claire d'Aubenas.

(Archives de l'Ardèche - Etienne SEBOUL - 1452-3 - f° 20 Pierre ROCHETTE - registre de 1446-7 - f° 17)

En 1464, Vincent CHAMPANHET figure au cadastre d'Antraigues pour plusieurs maisons, couvertes en paille.

Catherine CHAMPANHET était clarisse à Aubenas le 24 Avril 1489.

(Archives de l'Ardèche - Pierre ROCHETTE - registre de 1450-1507 f° 164)

Mémoire sur la famille CHAMPANHET adressé par Auguste LE SOURD, le 16 Février 1918 à son cousin Régis CHAMPANHET.

Comments