Bertrand-Rambaud D´ORANGE

Bertrand-Rambaud D´ORANGE

Eigenschaften

Art Wert Datum Ort Quellenangaben
Name Bertrand-Rambaud D´ORANGE
Beruf Seigneur d´Orange

Ereignisse

Art Datum Ort Quellenangaben
Geburt etwa 1045
Tod etwa 1073
Heirat 1064

Ehepartner und Kinder

Heirat Ehepartner Kinder
1064
Gerberge DE PROVENCE

Notizen zu dieser Person

Bertrand-Rambaud ou Bertrand d’Orange est né vers 1045 et mort après 1073[1].
Bertrand-Rambaud d’Orange est coseigneur de Nice, seigneur d’Orange. Il est l’un des arrières-petits-fils du comte Guillaume Ier de Provence, dit le libérateur[2]. Certains historiens luidonnent le titre de Vicomte. Il est un membre de La première maison des comtes d’Orange-Nice et hérite d’une grande Partie des biens de La famille en Provence occidentale. Il est tige desprinces d'Orange[3]. Il se marie avec Gilberge, fille de Foulques Bertrand de Provence, puis veuf se remarie avec Adélaïde De Cavenez, veuve de Guillaume V Bertrand de Provence. Bertrand-Rambaud d’Orange est le beau-père d’Adélaïde de Forcalquier († 1029), épouse d’Armengol IV d'Urgel († 1092), comte d'Urgel et le père de Léger d’Orange ou Laugerus, évêque d’Avignon (1124 ou1126-1142) et du comte Rambaud II d'Orange .

Rambaud de Nice, son père, est coseigneur de Nice, de Courthézon et de Vence[4]. Il est l’un des petits-fils du comte Guillaume Ier de Provence, dit le libérateur[2] Certains historiens lui donneront le titre de Vicomte. Il est un membre de La première maison des comtes d’Orange-Nice. Rambaud de Nice trois fois marié a de Nombreux enfants, tiges de Familles puissantes[5]. Accusé de Simonie pour avoir acheté l’épiscopat de Sisteron en 1043 pour son fils Pierre II de Nice âgé de 8 ans. Odile de Provence, mère de Rambaud administre elle-même les biens de L’évêque et son fils, Rambaud de Nice occupe la citadelle de Sisteron et le concile d’Avignon l’excommunie. Dans le même temps, il fait avec ses épouses de Nombreux dons à l’Église et l’un de Ses fils est moine après son décès.

Rambaud de Nice (1006-1073) se remarie, avant 1045[6], avec Azalaïs de Reillanne, veuve de Guilhem d'Agoult (997-1041)[7], belle-mère de Gisla de Nice à la fois en tant que fille du premier mariage de Rambaud et aussi comme femme de Son fils. Elle est la grand-mère de Laugier d'Agout et la fille de Boniface de Reillanne et Constance, son épouse, dont on a aucune preuve de Son appartenance à la famille des comtes de Provence.

Rambaud de Nice épouse une première femme nommée Accelena, certainement d'Apt. C'est avec elle que nous le voyons, déjà, le 21 mars 1046, dater de Courthézon une donation au monastère de Saint-Pons de Nice. Son nom, suivi dans plusieurs autres chartes du surnom de Nice, l'est ici du mot Autdeperus que les savants éditeurs du Cartulaire de Saint-Pons soupçonnent pouvoir être une mauvaise transcription du mot[8].

Après Accelena, la seconde Femme de Son père estBelieldis, dite de Marseille, et la troisième, Azalaïs de Reillanne. Il faut que Rambaud de Nice soit attiré dans le diocèse d'Orange dès son mariage avec Accelena d'Apt, puisque c'est avec elle que nous le voyons à Courthézon, tandis qu'aucune des pièces antérieures, assez nombreuses, relatives a la famille de Laugier de Nice et d'Odile de Provence, ne nous les montre en possession de Domaines aussi septentrionaux. Or, celui de Ses nombreux enfants qui hérite de La totalité des domaines acquis par lui dans lediocèse d'Orange et aux environs, est Bertrand-Rambaud d'Orange, le seul connu de Ses fils qui soit né de Son troisième mariage avec Azalaïs de Reillanne. Il faut donc qu'Accelena et Azalaïs soient toutes deux appartenu à des familles puissantes dans ]e comté d'Orange, et vraisemblablement c'est Adélaïde qui doit être des deux la plus grande Héritière, car Bertrand-Rambaudaincontestablement plus riche apanage queses frères, ayant recueilli une part d'enfant dans la succession paternelle, et, seul, une importante succession maternelle. Quant à la possessionde Courthézon, un des domaines les plus marquants de La souveraineté d'Orange, il est probable, sicette déduction est juste, qu'il a désintéressé, pour en rester seul possesseur, ses frères embarrassés d'une minime part dans une seigneurie aussi éloignée de Nice et de Vence[9].

Rambaud de Nice, du fait de Ses mariages est possessionné dans le territoire qui correspond au futur Comtat Venaissin et dans le nord de La Provence occidentale. Il vit d’ailleurs avec ses enfants au château de Courthézon et dans la citadelle deSisteron et très peu à Nice. Mais Rambaud continue à jouir, tant dans la cité qu’au dehors, de Droits et possessions importants Les descendants d’Odile de Provence et de Laugier de Nice possèdent dans le sud de L’évêché de Nice plus d’une douzaine de Castraet villae[10].

Bertrand-Rambaud d’Orange, fils de Rambaud et Azalays, hérite d’une grande Partie des biens de La famille en Provence occidentale. Il est tige des princes d'Orange[11].


Limites du futur Comtat Venaissin, où il devient propriétaire, du fait d'héritages et de Ses deux épouses, de Grands biens.Azalaïs, pas plus qu'Accelena, est héritière du comté d'Orange. Rambaud de Nice et ses diverses femmes n'ont jamais pris le titre de Comte et comtesse. Bertrand-Rambaud d’Orange, son fils, n'est également qualifié comte dans aucune des pièces où il figure. Mais ses deux femmes ont le titre de Comtesse, et son fils et successeur, Rambaud, le porte constamment. Toutes les apparences indiqueraient dès lors, qu'après avoir été introduit dans le diocèse d'Orange par l'un, ou même par deux de Ses mariages, Rambaud a pu faire épouser à son fils Bertrand l'héritière des anciens comtes d'Orange, donc sa cousine, ou une fille dontles domaines sont assez étendus pour couvrir une notable partie du diocèse, et lui permette de Se faire donner le titre de Comtesse à cette époque où les deux expressions, diocèse et comté, sont souvent encore prises l'une pour l'autre[9].

Peut-on parler de Famille vicomtale, alors qu'au niveau des actes des Orange-Nice ils ne prennent pas ce titre ? En fait, seul Rostan de Gréolières porte le titre de Vicecomes. Laugier deNice, second mari d’Odile de Provence, ou Rambaud de Nicene portent aucun qualificatif. Cependant, si l’on peut encore donner au mot potestas, appliqué en 1108 au petit-fils de Rambaud, Rambaud II d'Orange le sens de Vicomte que ce dernier a en Languedoc à la fin du Xe siècle nous pouvons, sans trop d’inexactitude, parler de Famille vicomtale et de Vicomtes de Nice constate Alain Venturini, dans Naissance et affirmation du Consulat de Nice[12].

Les Orangeois ne supportent qu'avec beaucoup de Peine d'être privés d'évêque, et surtout de Se voir soumis à celui de Saint-Paul-Trois-Châteaux. L'intérêt, la jalousie, la rivalité entre villes voisines, sont des motifs bien puissants en pareilles circonstances. Ils se donnent beaucoup de Mouvements pour obtenir la séparation. Bertrand, comte d'Orange, fils de Rambaud de Nice, les soutienne. Alexandre II en est informé ; il écrit au clergé et au peuple de L'évêché de Saint-Paul-Trois-Châteaux et de La ville d'Orange, et à Bertrand lui-même, menaçant d'excommunication et d'interdit, si l'on tente de Rompre l'union des sièges faite par ses prédécesseurs[13].

Dans la fameuse fête de Beaucaire, où se réunissent une multitude De Chevaliers des pays provençaux, d'Aquitaine, d'Aragon et de Catalogne, les Provençaux semblent vouloir rivaliser de Faste extravagant avec les despotes asiatiques. Bertrand Rambaud, comte d'Orange, fait labourer tous les environs du château, et y fait semer jusqu'à trente mille sous en deniers[14].

Le village Colomars est fondé en 1070 lors de La garantie de Biens au monastère de Saint-Pons de Nice par les enfants de Rambaud de Nice et Rostan de Gréolières.


Mariages et descendance [modifier]

Insigne des Bosonides.
Leur fils, Rambaud II d'Orange.Bertrand-Rambaud d’Orange, se marie avec Gilberge, fille de Foulques Bertrand de Provence, dit aussi Bertrand Ier de Provence[15], né probablement en 1014[16],[17], mort le 27 avril 1051, comte de Provence de 1018à sa mort. Il était fils de Guillaume II, comte de Provence, et de Gerberge de Bourgogne. Il dirigea la Provence indivis avec son frère aîné Guillaume à partir de 1018 et avec son plus jeune frère Geoffroi au plus tard à compter de 1032. Après la mort de Guillaume, il prit le titre de Marquis, devenant ainsi le chef de La dynastie. Sa veuve n’a pas l’usufruit de Tout le comté d’Orange, mais d’un domaine considérable. Elle se remarie avec Bertrand Raimbaud, fils de Raimbaud de Nice, frère de Laugier d'Apt, et de Pierre II de Nice, évêque de Sisteron, puis évêque de Vaison[18]. Le nom de La première femme de Bertrand-Rambaud nous est conservé par des actes analysés dans l'histoire de L'église de Vaison, du Père Boyer de Sainte-Marthe. La comtesse Gilberge, fille du comte Foulques Bertrand de Provence, femme de Bertrand Rambaud, avec ses deux enfants Rambaud et Pierre autorise des donations considérables faites à l'église de Vaison-la-Romaine par deux hommes de Grandequalité Guillaume et Rotbald. En outre de Plusieurs églises et terres, ces donations embrassent des quartiers entiers de La ville de Vaison-la-Romaine et de Sa banlieue. Ces pièces ne sont pas datées; l'auteur les place au hasard dans une sériede Faits et d'analyses de Chartesqu'il rapporte à l'évêque Pierre de Mirabel, arrière-grand-oncle de Bertrand-Rambaud d’Orange. Mais l'évoque par lequel elles sont reçues, ce pourrait tout aussi bien être son successeur Pierre II de Nice, fils de Rambaud de Nice et par conséquent beau-frère de Gilberge. D'autre part, Gilberge fait ici, avec ses fils ayant droit à sa succession, mais sans l'assistance de Son époux, acte de Haut domaine; il est donc à peu près certain que c'est en vertude Ses droits à elle, et non de Ceux qu'elle tient de Son mariage, qu'elle procède[9]. Ces actes nous apprennent encore, outre l'existence d'un second fils de Bertrand-Rambaud, nommé Pierre, que Rambaud II est fils de Sa première femme Gilberge,et non de La seconde, Adélaïde[19]. Celle-ci se marie fort jeune, car elle survit à son époux longtemps, et n'est morte qu'après le 2 octobre 1103, date de Son testament.
Leur arrière-petit-fils, le troubadour Raimbaut d'Orange.Après avoir mentionné Bertrand-Rambaud comme son mari, elle institue héritiers Thiburge d'Orange, fille de Rambaud II d'Orange, etGéraud Adhémar d'Orange, son époux, sans indiquer par un seul mot qu'elle ait avec Thiburge ou avec Rambaud le moindre lien de Parenté[9]. Voici des extraits de Ce testament : ego Adalaizcomitissa... mansiones quas cum Bertrando Raibaldo marito meo, post mortem Udalrici episcopi, maie usurpavi... cetera... que hereditario jure mihi proveniunt tam in commitatibus quam in civitatibus et castris et villis... dimitto Tiburgi fiiie Raimbaldi et Geraldo Adimaro marito eius...[20].
Toutefois, comme Gilberge a du mourir de Bonne heure et Adélaïde Tenir lieu de Mère à ses beaux-fils, il n'est pas surprenant que dans le diplôme d'Alphonse, comte de Toulouse et marquis de Provence, délivré le 6 septembre 1126 à Bérenger, évêque d'Orange, pour confirmer les dons qu'elle a faits par ce testament à son église et à l'abbaye de Saint-Florent, elle soit dite mère de Rambaud II d'Orange d'autant que ce même diplôme contient une autre erreur matérielle du même genre alors que dans son testament, elle mentionne ces donations comme faites Cum Bertrando Raibaldo, Marito Meo la charte de Confirmation porte assensu Raimbaldi, fillii sui[9]. Gilberge a deux enfants :


Pierre

Rambaud II d'Orange, né donc du premier mariage de Son père[21], est appelé Rambaud de Nice parce qu'il exerce la vicomté de Nice[22]. Même sa fille au niveau de Son testament sera encorepossessionnée à Nice. Le plus ancien cartulaire de La cathédrale de Nice renferme un acte de L'année 1108, où nous retrouvons parmi les quatre personnages cités Rambaud II d'Orange. Évidemment, ce croisé est dit comte d’Orange et connu généralement avec ce nom de Terre et ce titre que lui donne Guillaume de Tyr. Si Guillaume de Tyr donne à Rambaud II d'Orange le titre de Comte, c'est, non pas à cause de Son père, Bertrand-Rambaud d’Orange, qui n'est que seigneur d'Orange, ni à cause de Lui-même qui probablement ne l'est jamais, mais à cause de Sa belle-mèrequi, elle, est bien comtesse et l’a en partie élevé[23].
Adélaïde De Cavenez, sa seconde Femme, est la belle-sœur de Gilberge, fille de Foulques Bertrand de Provence, la première. Quand Gilberge décède, Bertrand-Rambaud d’Orange se remarie avecAdélaïde De Cavenez, veuve de Son ex-beau-frère, GuillaumeV Bertrand de Provence, mort entre 1063 et 1067, comte de Provence de 1051 à sa mort. Il avait épousé en premières noces Thérèsed'Aragon, fille de Ramire Ier, roi d'Aragon, et de Gilberge de Cousserans.

Sa belle-fille Adélaïde de Forcalquier († 1029) se marie à Armengol IV d'Urgel († 1092), comte d'Urgel. Elle succède à son père, mais renonce au titre de Comtesse de Provence pour prendrecelui de Comtesse de Forcalquier. Elle possède en propre le château de Forcalquier. Adélaïde De Cavenez a deux autres enfants avec Bertrand-Rambaud d’Orange :

Léger d’Orange ou Laugerus, évêque d’Avignon (1124 ou 1126-1142) signe un accord en tant qu’évêque d'Avignon avec Geoffroy, vicomte de Cette ville, sur un certain nombre de Biens que ces derniers niaient tenir de L'église d'Avignon [24]. Laugerus, évêque d'Avignon, voulant attirer les Templiers dans cette ville, donne, le 29 janvier 1131, au grand maître une église dédiée à Saint-Jean-Baptiste, dans la paroisse de Saint-Agricol avec les maisons qui en dépendent[25].

Jausserand Laugier, seigneur de Gréolières.

Quellenangaben

1 http://fr.wikipedia.org/wiki/Bertrand-Rambaud_d%E2%80%99Orange

Datenbank

Titel Ackermann-Ahnen
Beschreibung Familienforschung Europa Schwerpunkte Hessen, Niedersachsen Hugenotten + Waldenser Europäisches Mittelalter
Hochgeladen 2024-01-01 13:36:39.0
Einsender user's avatar Thomas Wolfgang Ackermann
E-Mail ackermann.fuldatal@googlemail.com
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