Estienne DE SAMPY GARJOLET

Estienne DE SAMPY GARJOLET

Eigenschaften

Art Wert Datum Ort Quellenangaben
Name Estienne DE SAMPY GARJOLET
Beruf Capitaine de cavalerie au Rgt de Fontaine
Religionszugehörigkeit

Ereignisse

Art Datum Ort Quellenangaben
Taufe 20. April 1659 Saint-Omer,62500,Pas-de-Calais,Hauts-de-France,FRANCE,Paroisse Ste Marguerite nach diesem Ort suchen [1]
Tod 9. April 1714 Marange-Silvange,57535,Moselle,Lorraine,FRANCE,Marange nach diesem Ort suchen [2]
Heirat 27. Januar 1686 Marange-Silvange,57535,Moselle,Lorraine,FRANCE,Marange nach diesem Ort suchen
Heirat Lorraine,,Moselle,,FRANCE, nach diesem Ort suchen

Ehepartner und Kinder

Heirat Ehepartner Kinder
27. Januar 1686
Marange-Silvange,57535,Moselle,Lorraine,FRANCE,Marange
Françoise NOIREL
Heirat Ehepartner Kinder

Lorraine,,Moselle,,FRANCE,
Margueritte LALUSSE

Notizen zu dieser Person

NOTE INDIVIDUELLES:
Cité dans un dossier intitulé
"Jean PIERRON Prêtre et curé de Marange au temps de la réforme catholique"
François NOIRE, CB N°9
c.m. le 27 janvier 1686 (ADM 3E 2554, p6)

Il est lieutenant de cavalerie jusqu'en 1693,
et capitaine réformé au Rgt de FONTAINE en 1705.
Le 15 février 1697, Nicolas COLLIGNON bourgeois de Metz dmt
rue des Allemands cède au Sieur Estienne de SEMPY
capitaine de cavalerie d'une compagnie franche en garnison
à Ypres en Flandre 2000 francs messins valant 734 livres 13 sols 10 deniers
qui lui est due par Jean PIERRON prêtre et curé de Marange sous le cautionnement
de Dieudonné GEORGE marchand bourgeois de Metz son beau-frère, par obligation
du 0é mars 1689 à Metz
(ADM 3E 2622).

Claude HACQUARD arnbjora a écrit:

Jean François Hacquard et Marguerite Sampy

Jean François est né le 19 avril 1773. Sa marraine, Catherine Lorette, appartient à une des grandes familles de Marange-Silvange. C’est aussi la famille de la grand-mère de sa future épouse.

A 24 ans, le 29 nivôse An IV (19 janvier 1796), il épousera Marguerite Sampy. C’est ce qu’en d’autres temps on appellerai un beau parti mais, en pleine période révolutionnaire, il fallait oser s’allier avec la fille d’une famille de la petit noblesse provinciale.

J’ouvre ici une longue parenthèse. Mon père m’avait toujours affirmé que nous descendions, entre autre, de la famille de Saint Pée. Il avait la certitude que c’était sa tante Marthe, partie s’établir dans le midi à Brignoles (Var) qui possédait lespapiers de famille confirmant ce lignage. Mais Saint-Pée-sur-Nivelle est une commune du Pays Basque ce qui ne collait pas avec les origines Lorraines de la famille.

Mes recherches restaient vaines. Mais le hasard m’a permis de retrouver un cousin de mon père, le petit fils de Marthe, Lucien Ganneau aujourd’hui nonagénaire, lui aussi passionné de généalogie qui, m’a fourni la clef du mystère quant à cette supposée origine noble de la famille.

En réalité, il s’agit d’un nom de même étymologie (Saint Pierre) mais d’origine géographique différente : Sempy dans le Pas de Calais au lieu de Saint-Pée au Pays basque. Une autre source étymologique parle d’un nom gallo romain : Sempiacum.

Les seigneurs de Sempy sont originaires de la région de Montreuil sur Mer et de Saint Omer. Vers 1200 un hameau est né à proximité de Montreuil nommé Sempi puis Sempy (Saint Pierre). On y établi une motte féodale dont les chefs furent nommés seigneurs de Sempy. La région est disputée entre le roi de France, les Anglais et l’empereur du Saint Empire Romain germanique (Batailles de Bouvines, Crécy, Azincourt.)

On retrouve des membres de la famille de Sampy au moyen-âge comme bailli de la ville de Senlis, au siège de Calais durant la guerre de 100 ans. A la fin du XIVème siècle la famille de Sampy s’allie avec deux autres très grandes familles, les Rentyet les de Croÿ, dont plusieurs branches sont parvenues jusqu’à nos jours (François Emmanuel de Croÿ, décédé en 1993 était le chef de la branche française).
(extrait de l’Armorial de Senlis)

En 1372, Charles V donna le fort de la Plancke près d'Ardres au sire de Sempy. C'était probablement le père de Jean de Sempy, ami et compagnon de Charles VI. 

Les exploits des seigneurs de Sempy sont relatés dans les chroniques de Froissart. L’un d’entre eux fera l’objet d’une ballade du poète Eustache Deschamps.

« S'Argus qui ot cent yeux pour regarder,
Et Lins qui voit sur toute beste mue ,
Et Alplieus qui ne se pot garder
D'Arethusa qu'il cliaça toute nue
Ou fleuve où elle baignoit ,
Tant que tous deux en plours convertissoit ,
Ne cessoient tous de plourer ainsi ,
A fort plourer la mort , ne souffiroit

Le bon prodomme et cbevalier Sampy.

Car salges fu, à ses fais regarder,
La frontière a, devers Guines, tenue,
Pour son Seigneur saigement, sans errer,
Ne qu'à son temps forteresce ait perdue ,
Guines, Calais le doubtoit
Car saigement tous ses faiz emprenoit,
Et maintes foys les Anglois desconfy,
Gravelingues leur basti en temps froit,

Le bon prodomme et cbevalier Sampy.

Et le cbasteau de L'Escluse sur mer
Dreça et fist, Ardre a bien maintenue.
Et Andruicii et Leplanque ordonner
Sceut bien aussi garder la gent menue;
Li roys amer le devoit,
Picardie bien plaindre le devroit,
Thérouenne , Saint-Omer et aussi
Flandre et Artois et ebascun qui congnoit

Le bon prodomme et chevalier Sampy.

Prince en honneur voult tousjours labourer
Et loyaument tout son temps vous servir
Sans giaiit Une ne Iresor acqiiesler

Le bon prodomme et chevalier Sampy. »

Le roi de France Charles V, en 1378, attribue le château et ses terres à Jean de Sempy pour services rendus à la couronne.

Ce bon chevalier de Sempy ou Sampy, dont le nom se perdit plus tard dans la maison de Croÿ vivait encore en 1382, puisqu'alors il contribua au brillant succès de la campagne de Flandre : il commande les milices flamandes au siège de Damme (la villede Till L’espiègle). Il se distinguât par la manière dont il défendit le pont de Comines dont le connétable de Clisson lui avait confié la garde. L'année suivante Charles VI lui fit un présent ainsi motivé dans une lettre adressée aux généraux conseillers sur le fait :

« Des aydes ordonés pour la guerre : Pour considération des bons et notables services que nous a fais en nos guerres, et par especial en la dernière chevauchée faite en Flandres, et en la prise, fortification et emparement de Gravelingues , nostreami féal chevalier et conseiller le sire de Sempy. Considerans aussi les grans paines et travaux, frais et dépens» qu'il luy a convenu supporter en ceste année pour le fait de la reformation des parties de Picardie. A icelui nous avons donné et donnons la somme de deux mille francs d'or. Donné à Beauté sur Marne le XVème jour de janvier l'an de grâce 1383 »

Son fils également prénommé Jean lui succède. En 1386, Charles VI le fit encore rembourser d'une somme de quinze cents francs qu'il « avoit prêtée pour faire plusieurs ouvrages à Gravelingues et Andruit. »

Mai de l’année 1390 (20 mars - 20 avril ?) vit se dérouler un événement marquant dans l’histoire de la chevalerie. Le Maréchal Boucicaut, Réginald de Roye et Jean de Sempy défièrent durant trente jours 137 membres de la fine fleur de la chevalerieanglaise lors de la joute de Sainte Inglevert.

Jean est également présent, appelé par les hongrois, lors de l’ « ost de Nicopoli » contre le Turcs, expédition qui se soldera par un cuisant échec.

Il est nommé Chambellan du duc de Bourgogne.

Après la tentative d'assassinat d'Olivier V de Clisson par Pierre de Craon le 13 juin 1392, ce dernier trouve refuge auprès de Jean IV de Bretagne. Le 5 août 1392, alors qu’il allait exercer des représailles contre ce dernier, le roi eut un accèsde folie en traversant la forêt du Mans, il tua quatre membres de sa suite et se retourna contre son ami Jean de Sempy qui s’en tira sans dommage.

Jean et son fils Collinet trouvèrent la mort avec la fine fleur de la chevalerie française le 25 octobre 1415 lors de la bataille d’Azincourt.

La famille de Sempy s’étend  avec les Renty et les de Croÿ. Dès le milieu du XIVème siècle, Isabeau de Renty qui épouse entre 1345 et 1354 Guillaume 1er de Croÿ porte le titre de dame de Sempy. Une certaine Mahaut de Sampy épouse Charles d’Aulnoy au XVème siècle et fut enterrée à l’abbaye cistercienne de Val (Méry sur Oise) dans le Val d’Oise. Philippe 1er de Croÿ, mort en 1511 est comte de Croÿ et seigneur de Sempy

Avec l’aide d’autres généalogistes nous avons pu remonter jusqu’au début du XVIIème siècle à Roberti (ou Robert) de Sampy né à Aire sur la Lys vers 1600.

A cette époque La Flandre est sous domination espagnole et le restera jusqu’à la victoire du roi de France à Rocroi.

Robert, le père d’Estienne, avait épousé le 17 juillet 1658 une certaine Jacqueline de Ligne, de Linier ou de Ligny dont nous ne savons que peu de choses si ce n’est qu’elle serait née en 1621 sans précision de lieu..

Robert lui-même était le fils de Jacques de Sampy et de Jacqueline Cardon.




Armoiries de Jean de Sempy
(Vers 1200 révisée vers 1440) de la famille De Sampy branche cadette de la famille des De Croÿ par mariage en 1378


Description des armoiries :
D'argent, au lion de sable à la queue fourchée, armé et lampassé de gueules; sur l'épaule à un écusson de sable, semé de billettes d'or, à la bande d'argent, et à la bordure de gueules. Cimier : Une tête de chien braque( ?) de gueules, sur une couronne


Philippe de Croÿ (c.1450-1511), Seigneur de Sempy
Partie droite d'un diptyque de Rogier van der Weyden conservé au voor Schone Kunsten, Anvers, Belgique (musée de Koninklijk).
.
Nous sommes plusieurs à effectuer des recherches sur cette branche. En janvier 2018 des érudits du cercle généalogiques du Pas de Calais nous ont permis d’avancer et de retrouver l’acte de mariage de Robert et le nom de ses parents, Jacques de Sampy et Jacqueline Cardon. Il reste à aller consulter les registres paroissiaux de Saint Omer avec la difficulté supplémentaire qu’ils sont rédigés en latin et répartis sur huit paroisses. L’acte de baptême le 20 avril 1659 d’Estienne de Sampy est lepremier que j’ai pu obtenir par Jean Marie Mang, lui même descendant d’Estienne et habitant la Moselle.


Acte de baptême d’Estienne de Sampy-Garjolet. Saint Omer – Paroisse sainte Marguerite

Il passe sa jeunesse en Artois et se destine au métier des armes. Il choisira la cavalerie. Lieutenant d’une compagnie franche, il se met au service du régiment de Monsieur de Fontaine, neveu du comte de Fontaine. Ce dernier, seize ans avant la naissance d’Estienne, commandait l’infanterie espagnole qui sera engagée contre la France à la bataille de Rocroi le 18 mai 1643. Robert le père d’Estienne devait probablement server sous ses ordres. La bataille est gagnée pour les troupes Royales duduc d’Enghien, celui qui deviendra le Grand Condé, mais ils sont quatre mille cinq cents vieux soldats a résister jusqu’au bout, sous les ordres d'un général octogénaire perclus de douleurs mais d'une indomptable énergie, Paul-Bernard comte de Fontaine qui, à près de 83 ans, se fait porter en fauteuil à la tête de ses troupes. C’est dans ce fauteuil que le comte de Fontaine a trouvé la mort, le 19 mai 1643. Les Espagnols nommaient le comte de Fontaine, un Picard, comte de Fuentes. Le duc d'Enghien lui rendit ainsi hommage : " Si je n'avais pas vaincu, j'aurais voulu mourir comme lui ! " Son fauteuil est conservé aux Invalides à Paris. Son neveu était alors simple sergent-major dans cette armée espagnole.


Fauteuil du comte Jean Bernard de Fontaine (musée des Invalides)

Louis XIV, à l’issue de la guerre de Trente ans vient de prendre possession d’une partie de la Lorraine. Il mène une politique de repeuplement de la Lorraine. Entre 1663 et 1680 le roi favorisa l’implantation de colonies picardes de langue française. Il lui faut implanter des familles de petite noblesse dans la région d’autant que le fief de Sempy est désormais l’apanage de la famille de Croÿ. C’est ainsi qu’Estienne arrive vers 1680 à Marange-Silvange.

Je ne sais à quelle date Estienne de Sampy débuta sa carrière militaire toujours est-il qu’il restera lieutenant jusqu’en 1690, il sera capitaine du régiment réformé en 1693.

Il s’y marie le 27 janvier 1686 avec Dame Françoise Noirel, née en 1665 de Jean Noirel (1642-1722) et de Jeanne Pierron (1640-1700). C’est son oncle Jean Pierron, curé de Marange-Silvange qui officie.

« Ce jourd'huy 27ème jour du courant de l'année 1686 un mariage a été célébré par (...) Jean Pierron curé de Marange entre Mr Estienne Garjolet lieutenant de cavalerie, seigneur de Sempy  et (illisible) fille Françoise Noirel fille de Mr Jean Noirel et  Dame (Jeanne Berthelot : rayé remplacé par Jeanne Pierron) ses pères et mères en présence de  Martin (illisible) Grosjean notaire royal et du sieur Pierron (illisible) eschevin du dit lieu qui ont signé : Sempy de Garjolet »




Ils ont 5 enfants : Madeleine Madelon (1685- †?), Jean, (1688-1731), Anne (1690- †?), Pierre François (1699- †?) amodiateur à Ronville et Joseph (1705- †?)
Françoise Noirel meurt le 15 décembre 1708 à Marange-Silvange :
« Le quinzième décembre 1708 est morte madame Françoise De Sampy femme à Monsr De Sampy capitaine de cavalerie au régiment de fontaine après avoir reçu les sacrements d'Eucharistie et d'Extrême onction a ésté entérée par moy soussigné dans l'églisede Marange en présence du Sr Estienne de Sampy son mary et de Dominique Caye et de JF? Hennequin qui ont signé.
JGautier curé de marange »
Estienne de Sampy qui s’est remarié avec Marguerite Lalusse est décédé en 1714, un an avant la mort de Louis XIV. J’ignore le lieu de son décès et de sa sépulture.

NOTE CONCERNANT LE DÉCÉS: (Claude HACQUARD arnbjora)

Décès: Information d'aprés le mariage de son fils le 9-4-1714 à METZ GENGOULF.

Quellenangaben

1
Kurztitel: Acte de naissance
2
Autor: René MOGÉ, ,François-Louis NOIRÉ
Kurztitel: Les habitants de Marange et Bronvaux avant la Révolution

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Titel Michaël & Alison
Beschreibung
Hochgeladen 2023-12-10 18:42:32.0
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